Carnet de bord – mars 2021

Dans l’attente d’un printemps, je prends quelques notes sur le film. Nous sommes en 2021. Derrière nous, cette année 2020 improbable. Cette année 2020 carcérale. Et nous, pendant ce temps-là, quelle chance, quelle chance incroyable, nous avons fait un film.
Le 10 décembre 2020, dans le frais des forêts d’Indre-et-Loire, s’achevait le 32ème jour de tournage de Depuis que le soleil a brûlé. Pari réussi.
Le film est là, désormais. En attente d’être monté. 2h30 d’images, qui appellent qu’on y mette les mains, le cœur. Mais avant, un dernier tournage, l’été prochain : je retravaille le scénario, son début et sa fin, puisque c’est ce qu’il nous reste à tourner.
Et réécrivant, j’espère comprendre le pourquoi de tout ça, vraiment, ce que raconte le film vraiment, dans sa profondeur, en deçà du récit, de cette parabole sur la quête de l’artiste, de ses choix esthétiques.
Pour comprendre, c’est ma façon de faire, je fais le vide, et j’attends que l’écriture vienne.